Revue de presse

Une cérémonie à l'américaine pour la Section Internationale Américaine du lycée Follereau / Une génération exceptionnelle

Par admin lyc-rfollereau-belfort, publié le lundi 8 juillet 2024 19:49 - Mis à jour le mardi 9 juillet 2024 17:01
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La SIA est unique à Belfort. Elle garantit une formation d’excellence de la langue anglaise. Remise de diplôme festive, sur l’air de « We are the champions », en clôture de ce parcours exigeant. (Est Républicain du 8/7/24)

Lien vers l'article de l'est républicain du 8 juillet 2024 (abonnement nécessaire)

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le texte de l'article :

Une cérémonie à l’américaine pour la section internationale du lycée Follereau

La section internationale américaine (SIA) est unique à Belfort. Elle garantit une formation d’excellence de la langue anglaise. Remise de diplôme festive, sur l’air de We are the champions, en clôture de ce parcours exigeant.

 

Ils appartiennent à la SIA : la section internationale américaine du lycée Follereau.

Et ce n’est pas leur réussite au baccalauréat qu’ils viennent de fêter avec leurs proches et professeurs mais l’accomplissement de leur cursus spécifique. Celui-ci leur a coûté 5 h de cours supplémentaires par semaine en anglais depuis la seconde, si ce n’est depuis le collège pour ceux qui faisaient déjà partie de cette section au collège Vauban.

Entrés ce vendredi 28 juin dans la salle conviviale du lycée sur le titre We are the Champions de Queen, les futurs étudiants sont invités à s’installer pour regarder une vidéo d’une vingtaine de minutes retraçant leurs trois années au lycée : les moments de rire, de partage, d’apprentissage.

L’occasion pour leurs proches de découvrir la réalité et les spécificités de leur cursus.

Parcours exigeant

Kate Monnet, professeure de littérature américaine et Emmanuel Font, professeur d’histoire géographie en anglais, offrent des discours personnels pleins d’émotions sur les parcours des élèves. Le proviseur Stéphane Arru parle d’un « cursus exigeant », réalité sur laquelle le rejoignent les élèves.

Manel Audane, membre de la section, relève la quantité de travail particulièrement dense pour les élèves de la SIA qui leur a procuré une dose de stress élevée pour des élèves de terminale.

Cohésion rare

Malgré cette quantité de travail additionnelle, une tendance ressort de la cérémonie : la cohésion rare au sein d’une classe de lycée.

Selon Abdelkader Mahi, père de Sania, les élèves sont devenus des amis, soudés par leur motivation commune. C’est également ce que relève Noémie Pavius Galtier, qui ajoute que le faible effectif de la classe (14 élèves) a également participé à la construction du collectif. S’ils devaient tous se mettre d’accord sur un moment particulièrement marquant de leur scolarité, les terminales citeraient leur voyage à Londres, en mars 2023.

Sania, Joséphine et Ronan relèvent également les goûters et les « tea time » à l’anglaise, moments de partage entre professeurs et élèves et respiration entre les moments de travail intense.

La cérémonie s’est achevée par un lancer de chapeaux… À l’américaine !

Illustration(s) :

La cérémonie de remise de diplômes a pris un accent américain avec ce lancer de chapeaux.

 

« Une génération exceptionnelle »

 

Les professeurs évoquent « une promotion exceptionnelle ». Présents à la cérémonie de remise de diplômes, Raphaël Lhomme et Anne-Laure Brown, prof de SES et d’anglais, parlent d’un « groupe particulièrement dynamique, avec de belles qualités humaines et intellectuelles ». Ils se sont attachés à cette classe avec laquelle il était facile d’échanger.

Thibault Leuck parle de l’importance de l’apprentissage « par la pratique », leur offrant un niveau d’anglais qualifiable de bilingue, exceptionnel pour leur âge. Edward Castleton, américain vivant à Besançon et père de Ginger, explique que le lycée Follereau est le seul à proposer une telle offre éducative en Franche-Comté, permettant aux élèves d’obtenir le Baccalauréat Français International.

Grâce à la SIA, Sania Mahi se dirige vers Sciences Po Paris en septembre, Ginger Castleton vers l’université à New York et Alexis Carignano vers une prestigieuse école d’hôtellerie à Lausanne, pour ne citer qu’eux. Les élèves se sont promis de garder contact même pendant leurs études supérieures.

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